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Journal La Région, mai 2022




ESTAVAYER Avec Médium et terre à terre, Caryl Cantin nous invite à renouer avec notre sensibilité à travers sa propre expérience, qui l'a conduit à devenir médium. Rencontre avec un coach de vie plus terre à terre qu'il n'y paraît.


Caryl Cantin a un parcours de vie plutôt insolite: polymécanicien de formation, il a dérivé pendant huit ans dans des addictions avant de changer totalement de style de vie, apprivoisant sa sensibilité. Il décide alors de suivre une formation à l'école de médiumnité Fréquences, à Neuchâtel. Aujourd'hui âgé de 35 ans, cet habitant d'Estavayer-le-Lac se consacre pleinement à son activité de médium, en proposant, dans la région de la Broye, des séances individuelles et des formations pour s'initier à la médiumnité.


Bien loin de l'image caricaturale du médium aux dons de voyance innés et établissant des contacts avec les défunts (même s'il le fait selon les demandes), le jeune homme cherche avant tout à ce que les gens qui viennent à sa rencontre apprennent à renforcer le lien avec leur Guide.


Caryl Cantin, comment passe-t-on du domaine de la mécanique de précision à celui de la médiumnité? Diriez-vous qu'il s'est agi d'un appel?


Oui, c'est un long chemin et un appel intérieur. J'ai appris à gérer mon hypersensibilité, que j'ai subie pendant huit ans en sombrant dans des addictions. C'est tout naturellement que j'aide aujourd'hui les personnes qui se reconnaissent dans mon histoire. Cette sensibilité peut devenir une force si elle est maîtrisée.


Comment vous est venue l'idée d'écrire un livre et quel en était le but?


J'ai surtout fait ça pour les gens qui ont vécu la même chose du point de vue de l'hypersensibilité, donc pour ceux qui la subissent, ne savent pas comment la gérer et tombent parfois dans des addictions pour s'anesthésier. J'aimerais donner un coup de pouce à ces gens car je suis passé par là avec le cannabis. C'est ma motivation première et ça faisait une bonne combinaison avec mon travail. J'ai regroupé tout ça dans mon livre. Pour l'anecdote, je me suis réveillé un dimanche matin du mois de novembre, l'année passée, avec le titre en tête. Je me suis posé devant mon ordinateur et, en trois jours, j'ai écrit 100 pages. Il fallait que ça sorte.


Vous vous définissez actuellement comme un «médium terre à terre». Pouvez-vous nous expliquer ce que cela signifie pour vous?


Oui, dans le sens où je suis quelqu'un de structuré, j'ai les pieds sur terre et je ne crois pas à tout et n'importe quoi. Je transmets ce que je ressens physiquement dans mon corps. C'est le seul moyen pour moi d'être sûr que les informations viennent de mon Guide et non pas de mon mental.


Vous mentionnez fréquemment, et notamment dans votre livre, ce «Guide» spirituel. S'agit-il d'une sorte de moi supérieur propre à chacun? Peut-on facilement entrer en contact avec lui?


Oui, le moi supérieur est notre partie spirituelle. Avec une bonne technique de méditation et un minimum de sensibilité, on peut se connecter avec cette énergie sans trop de difficulté. C'est souvent une histoire de motivation.


Aujourd'hui, vous proposez des séances privées pour développer les capacités spirituelles des personnes qui viennent vous voir. En quoi cela consiste-t-il?


J'ai énormément de demandes depuis que j'ai débuté, en 2013. On vit dans un monde où l'on est trop dans notre mental et les gens ont besoin de se reconnecter à leur cœur. Le moyen le plus direct de le faire est de méditer avec le moi supérieur. J'ai aussi des demandes pour des questions sentimentales et professionnelles. Et une petite partie de mon travail consiste à établir des contacts avec les défunts si c'est vraiment nécessaire.


Paru aux éditions Favre, à Lausanne, en mai 2022.


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